Auteur(s) : Emilie Querbalec
Résumé de Quitter les monts d’Automne
« Quitter les monts d’automne » est un roman d’Émilie Querbalec qui se déroule dans un univers où l’écriture est interdite. L’histoire suit Kaori, une jeune fille recueillie par sa grand-mère dans les monts d’Automne, après la mort de ses parents. Sur la planète Tasai, ainsi que dans les autres mondes du Flux, la tradition orale du « Dit » est la seule manière de préserver la mémoire collective. Cependant, Kaori peine à maîtriser cet art et est orientée vers une carrière de danseuse.
Le décès de sa grand-mère bouleverse sa vie. Kaori hérite d’un rouleau de calligraphie, un objet interdit dont la possession est passible de mort. Ce rouleau renferme des mystères liés à la disparition de ses parents. Pour élucider ces énigmes, Kaori décide de quitter les monts d’Automne et de se rendre à la capitale. Son voyage devient une quête de vérité qui l’entraîne bien au-delà de son foyer initial.
Le cadre du récit s’inspire de la culture japonaise, et l’intrigue évolue rapidement vers un récit d’aventures. Les thèmes abordés incluent la transmission de la mémoire, la quête d’identité et le défi des interdits culturels. Kaori est le personnage central, guidée par sa détermination à découvrir la vérité sur son passé. Son périple est marqué par des rencontres et des défis qui mettent à l’épreuve son courage et ses convictions. Le roman combine des éléments de beauté poétique et de tension dramatique, tout en explorant des aspects plus sombres et subtils de l’humanité.
Pourquoi vous allez aimer Quitter les monts d’Automne
Pourquoi vous allez aimer « Quitter les monts d’automne » ? Parce qu’il s’agit d’un voyage à travers un univers où les mots ne se lisent pas, mais se content. Imaginez un monde où l’écriture est bannie, et où la mémoire collective repose sur la tradition orale du « Dit ». C’est dans ce cadre fascinant que nous suivons Kaori, une jeune héroïne destinée à être conteuse, mais qui devra embrasser la danse, faute d’avoir trouvé sa voix dans le Dit.
Dans ce récit, la beauté des monts d’Automne contraste avec l’interdit pesant qui entoure l’écriture. Kaori hérite d’un rouleau de calligraphie, un objet aussi fascinant que dangereux, dont le secret la pousse à quitter son monde familier. Cette quête, à la fois intime et épique, l’entraîne bien au-delà de son village isolé vers la capitale, puis au-delà. N’avez-vous jamais ressenti cette irrésistible envie de percer un mystère enfoui ?
Le roman se pare d’une poésie captivante, où chaque pas de danse de Kaori semble imprimer dans l’air les histoires qu’elle n’a pu raconter. Pourtant, derrière cette beauté se cache une cruauté saisissante, une tension qui s’amplifie au fil des pages. Emilie Querbalec, avec finesse, nous plonge dans un univers d’une rare intensité. En outre, la quête de Kaori devient celle de l’identité, de la mémoire, et du pouvoir des mots.
Le Japon, avec sa riche tradition, imprègne chaque fibre de cette aventure, conférant au récit une authenticité et une profondeur qui touchent au cœur. En fin de compte, « Quitter les monts d’automne » n’est pas qu’un simple roman de science-fiction ou de fantasy. C’est une invitation à explorer les frontières entre parole et silence, mémoire et oubli, dans un monde où chaque geste compte. Vous ne regarderez plus jamais les mots de la même façon.
